En attendant Zorro
Je me dis souvent que j'aimerais être plus naïve, parfois.
Me laisser bercer d'illusions.
Bercer. On dit "bercer"... évidemment.
Je me rends compte de ma fuite.
Je vois mes propres mensonges, ceux que je me tricote pour me tenir chaud.
Je ressens cette douleur de lucidité.
Je la porte fièrement, au fond.
Mais c'est encore un leurre.
J'ai l'impression de ne jamais sortir des faux-semblants.
L'authenticité est-elle possible ?
Est-ce si important ?
Je crois peller un oignon, déposer des oripeaux, sortir des plis,
mais je ne fais que me heurter à mon corps,
qui m'échappe éternellement.
Je ne suis qu'une enfant,
qui attend zorro.
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