mercredi, août 09, 2006

Chronique de préavis (1)

Plus que deux semaine à tenir.
Je viens au boulot à peu près à l'heure (9h30, bon, pas si mal), je lis mes mails professionnels : rien que du spam, je lis mes mails perso : presque rien, c'est aôut, je regarde mon agrégateur de fils RSS, voir si chicouchicou a produit dans la nuit, et puis quoi ?
Je vais pas partir à 10h30 quand même, si ?

Deux semaines à tenir.

Alors je fais des listes.
Pour le déménagement, pour l'emménagement, pour le rangement, les cartons, l'avenir, les résolutions, l'amour, le couple et le reste.

Et je découvre de nouveaux blogs absolument hillarants et je me demande bien pourquoi j'ai un blog au fait.

Mais putain, deux semaines à tenir !

Et pendant que je suis là à m'emmerder sec, mon Doudou tout abimé (ben oui, c'est ça les vieux, ça m'apprendra aussi...) s'entoure d'une bande de potes pour nettoyer, mastiquer, polir, détapisser, mon nouveau chez moi.
MON nouveau chez MOI.

Ca me rend malade.
Je ne contrôle plus rien !
Tout m'échappe.
Mon monde vit sa vie tout seul, sans moi.
Effrayant.

En plus, je suis en rut.
Je suis en rut, le coeur tout patché.
C'est assez nouveau comme sensation et c'est franchement bizarre.

Deux semaines !
C'est beaucoup trop court et c'est beaucoup trop long.

Allez, je pars à 16h.
C'est bien 16h, non ?